Delphine Fabbri Lawson (Fr/It)

Présentation de Anahata

« Anahata conçoit, développe, produit et diffuse des créations transdisciplinaires et transculturelles issues de la rencontre des arts, des sciences, de l’innovation technologique et des savoirs ancestraux. Ses recherche-créations polymorphes naissent de l’échange des savoirs et pratiques ancestraux et innovants, du rapprochement des individus et des disciplines, de la participation citoyenne au dialogue interculturel. L’intention est de préserver la diversité et l’équilibre culturels et naturels tout en étant créatif et innovant devant le changement. Telle une interface, anahata oeuvre ici et ailleurs, en Asie en Europe et aux Amériques au travers d’un réseau d artistes émergeants et reconnus, d’experts scientifiques et de membres de communautés autochtones, tous reconnus pour leur regard singulier et innovant sur le monde.

Dans la création-rituel LA MÉMOIRE DES OMBRES, la technologie EEG est utilisée comme interface d’un monde en réalité augmentée, dans lequel on accède à l’histoire cambodgienne et on prend part à la construction d’une mémoire collective. Dans sa réalisation, ce projet aura provoqué le dialogue entre les savoirs et pratiques traditionnelles khmères et ceux issus de chercheurs en neurosciences, en developpement de système en réalité augmentée, en musiques génératives et en biomatériaux. Pour l’événement AMBASSADE DES PEUPLES AUTOCHTONES, UNE INITIATIVE CITOYENNE DES 5 CONTINENTS, des représentants des peuples premiers et desintervenants internationaux du monde des arts, des sciences, des médias, de la terre seront réunis autour d’une programmation transdisciplinaire dans le but d’échanger sur les changements climatiques lors de la clôture de la COP 21. »

Mauricio Dwek

Delphine Fabbri Lawson

Delphine FABBRI LAWSON est artiste-curatrice franco-italo-anglaise, diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Grenoble, l’Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan et l’Observatoire des Politiques Culturelles de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble. Très tôt en dialogue avec les cultures autres d’Asie et des Amériques à travers son langage artistique et attirée par les sciences cognitives, elle fonde en 2000, une organisation de production en art technologique Fluid Image et la galerie (Fluid) à Grenoble pour inviter à ce dialogue et à la connaissance des cultures autres à travers l’art et les sciences.

Durant 7 ans, elle y développera une pratique curatoriale expérimentale entre arts- sciences et sociétés. Elle y échangera avec des artistes emménageants et reconnus comme Maurice Benayoun, Ange Leccia, Jean Luc Vilmouth, Pleix, Raul Cordero, Juan Carlos Alom (Sin Embargo, art actuel cubain en 2005, ZONE IP biennale internationale arts sciences en 2005 et 2007). En 2008, elle part de nouveau poursuivre sa recherche-création entre arts, anthropologie et innovation en Asie. En 2010, elle conçoit ANAHATA, organisation internationale de recherche-création arts-sciences-sociètes pour y développer une création polymorphe transculturelle et interdisciplinaire.

En 2011 and 2013, curatrice pour le pavillon Amérique du sud à la Biennale internationale A.D.C.N.I – Art, Design, Création Numérique et Immatérielle à la Réunion, ainsi qu’au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains pour l’exposition OUT OF THE DUMP de Maurice Benayoun. Co-édite le livre-d’artiste The Dump, 207 hypothèses pour un passage à l’acte de Maurice Benayoun. En cours de de conception, La création-rituel immersive LA MÉMOIRE DES OMBRES sur l’histoire du Cambodge qui débuta fin 2014 et ainsi que l’AMBASSADE DES PEUPLES AUTOCHTONES en France qui se déroulera en décembre 2015.