Lille - Palais des Beaux-Arts -
Samedi 2 et dimanche 3 décembre à 19h
Réminiscences
Installation d’une scénographie ‘acouslumière’
dans les salles des plans en reliefs qui utilise le jeu de ré exion
et transparence de la muséographie existante pour créer un spectacle
illimité.
Réminiscences se veut une exploration des mécanismes de notre
mémoire, à la manière d’une transguration d’images
et de sons, à la manière de notre cerveau qui sélectionne,
trie, oublie, génère des abstractions. Souvenirs de personnes,
de lieux, de sensations, qui tissent des liens entre eux. Réminiscences
est un espace en mouvement, un espace vivant et sensible, une installation où
le spectateur est invité à prendre le temps de regarder, écouter,
ressentir, imaginer, partager, expérimenter un espace polymorphe sculpté
par la lumière et le son. Réminiscences s’inscrit dans la
composition d’espaces sculptés par la lumière et le son,
que les artistes appellent des scénographies acouslumières. L’installation
se fonde sur une mixité des sources lumineuses autorisant un traitement
protéiforme de la lumière. Elle est constituée d’un
ensemble de matières lumino-sensibles et d’un dispositif de spatialisation
du son. Ce dispositif génère des compositions picturales transitoires,
résultant des projections de lumière et de vidéo (Images-lumière)
transformées, décomposées, recomposées numériquement
et physiquement par les objets qu’elles impressionnent.
Xavier Boyaud : Conception, scénographie, image-lumière
Laurent Ostiz : Composition musicale, développement
informatique
Alain Le Beon : Construction
Scénographe et éclairagiste, Xavier Boyaud travaille
dans le spectacle vivant depuis prés de 15 ans. Il a collaboré
avec notamment Serge Valletti, Eva Vallejo, Annie Lucas, Doreen Vasseur. Il
réalise des installations ou “scènographies acouslumières”
en collaboration avec le compositeur Laurent Ostiz : objets visuels protéiformes,
animés de comportements. Il réalise que la lumière soustrait
une partie du noir et qu’elle intervient comme un cadre dénissant
l’espace visible. Son travail s’oriente alors vers une lumière
qui conduit le regard, démultiplie les axes visuels du spectateur, accroît
la profondeur de champs, bouleverse les dimensions et apporte ainsi à
l’éclairage une dimension architecturale, temporelle et narrative.
Il recherche une parfaite alchimie entre le volume et la lumière qui
doivent s’épouser de manière organique et explore des objets
lumineux qu’il exploite dans des installations « vivantes ».
Laurent Ostiz vit et travaille à Lille. Compositeur,
pianiste, réalisateur sonore et informaticien, il travaille depuis 5
ans principalement pour le théâtre et la danse contemporaine. Il
oriente son travail de recherche sonore sur les traces de la musique concrète,
de la musique électronique et acousmatique. La matière sonore
de ses compositions est organique et s’attache à mettre en lumière
les structures internes, les détails, les rythmes intrinsèques
de ces sons concrets. En liation avec l’acousmatique, cette recherche
compositionnelle s’inscrit dans un travail de dé nition de l’espace
sonore par le biais de systèmes de diffusion particuliers qui font partie
intégrante de la composition. L’écriture est donc une écriture
étendue qui comprend à la fois le contenu sonore et les moyens
de sa restitution.