24 novembre à partir de 19h
Ouverture des projections et présentation de projets audio-visuels et
numériques par les artistes dans la salle de spectacle du Centre.
Projections vidéo présentées par les artistes
Laura Couderc (B) : Ixelles Patrimoine
Lancé en 2004 comme un projet pilote, IXELLES PATRIMOINE est le fruit
d´une commande passée par la commune d´Ixelles à l´artiste
vidéaste Laura Couderc. Laura Couderc porte sur chacun des lieux un regard
original, parfois fantastique, toujours humoristique. Les films proposent une
autre manière de (re)découvrir notre patrimoine. «Je me
suis intéressée ici à ce que le patrimoine, intégré,
voir absorbé par la ville, peut offrir comme rencontres inattendues,
comme surprises dans le paysage urbain. Chaque film propose un regard en marge
d´un savoir historique ou architectural. Il exploite une particularité
ou un aspect visuel du lieu, et en donne une lecture ludique. Cette approche
met en scène l´idée de ré-appropriation du patrimoine,
et se fait l´écho de sa diversité.» Laura Couderc
Laura Couderc est née en France en 1969. Plasticienne diplômée
des Beaux- Arts de Saint-Etienne en 1992, elle s’oriente rapidement vers
un travail qui mêle installation et film tout en réalisant également
de courtes fictions en pellicule.
Elle s’installe à Bruxelles en 1997, et collabore alors avec des
associations belges sur un travail de recherche, de production et de diffusion
des nouveaux médias.
Christophe Bailleau (F/B) : 2
vidéos musicales
Sérotones
La lumière active la sérotonine, le neuro-transmetteur qui module
l’humeur. Chaque jour, nous sommes animés par des lumières
énergétiques, mais aussi par des lumières nuisibles, voire
polluantes. A chacun donc de trouver, parmi toutes les bulles d’ondes
électromagnétiques, la forme et l’intensité lumineuse
qui lui conviennent. Sérotones est une suite de séquences faites
de lumière et de pulsions, qui cherchent à activer la sérotonine
et peuvent avoir une action positive sur l’individu. Chaque sérotone,
choisi par Christophe Bailleau selon l’action sur le mental et la disponibilité
à capter la lumière, amène sa musique, son ambiance sonore
propre.
Production : Christophe Bailleau, Transcultures,
Pillule (création)
Chorégraphie abstraite et colorée sur une composition électronique
veloutée de Diana Shapes, à partir de petits objets médicaux…(durée:
3’)
Production : Christophe Bailleau, Transcultures
Artiste multi-disciplinaire d’origine française, basé
à Bruxelles depuis une quinzaine d’années, bibliothécaire,
Christophe Bailleau est aussi diplômé de l’ERG (École
de Recherche Graphique, Bruxelles), lieu dans lequel il a développé
ses projets d’installations vidéos et sonores. Musicien, il mixe
des sources acoustiques (guitare, voix, percussions) avec des sons concrets,
« domestiques », et crée un jeu basé sur l’attente,
le silence et la tension orageuse. Ses concerts sont le plus souvent accompagnés
de films non-narratifs qu’il réalise lui même.
Christophe réalise des petits films emprunts de poésie et d’une
certaine étrangeté. Tantôt naturalistes, tantôt abstraits;
ces derniers ont été montrés dans différents festivals
(Festival Argos à Bruxelles, Festival du film de Rotterdam). Il réalise
également des installations sonores à partir d’interviews
(Festival Netd@ys y)
Wallonie-Bruxelles, (K-raa-k)3 Festival, City Sonics…), des ‘field
recordings’, en collaboration notamment avec Julie Marechal. Christophe
Bailleau fait également partie du collectif d’improvisation électro/post-rock
Arden (avec Jérôme Deuson, Sogar, Sébastien Roux, Jeuc Dietrich,
Mitchell Akiyama). Il a réalisé plusieurs albums sur des labels
indépendants français, belges, allemands et japonais.
Thomas Israël (B): DVD projeté
dans le hall d‘entrée
Thomas Israël, artiste multimédia, vidéaste et acteur, présentera
son travail d’installations multimédia et vidéo ainsi que
son travail de performeur dans des dispositifs interactifs (bio voir Transnumériques
à Ixelles)
Pascal Baes (F) : Tokyo Picnic
Tokyo Picnic Sur un flux audio-électro-noisy, Pascal Baes propose une
vision accélérée et chatoyante de Tokyo avec la participation
de Aïki Suzuki, performeuse errante et un intérêt particulier
pour les petites créatures rampantes animales qui grouillent sous le
flot hyperurbain. (durée: 13 min) Vivant et travaillant à Bruxelles,
Pascal Baes réalise, de manière indépendante, depuis une
vingtaine d’années des films d’animation et des films expérimentaux
qui croisent occasionnellement les domaines de la danse contemporaine et des
musiques (post) rock ou électroniques. Autodidacte, il s’est spécialisé
pendant longtemps dans la prise de vue image par image en pose longue, avec
le parti pris de comprimer la durée des événements captés
au moment de la prise de vue, sans rien en perdre en même temps. Il collabore
également avec la performeuse japonaise Aï Suzuki (performance de
rue, ‘micro-événements’) d’inspiration Buto
pour des performances mêlant mouvements lents et images en mouvement.
Transitscape (F/B) : Game over
Il s’agit d’une vidéo-danse réalisée par Pierre
Larauza, architecte, artiste multimédia et Emmanuelle Vincent, comédienne,
danseuse (fondateurs du collectif Transitscape) en collaboration avec des artistes
Hongkongais, Carlyshemoss et Mike Wong. Le tournage a eu lieu à Hong
Kong où les artistes ont vécu. Over the game est un drame-danse,
dans lequel ils tentent d’effacer les frontières entre court métrage
et vidéo-danse. Nouveau montage présenté dans les Transnumériques
(durée :15 minutes). (bio voir Transnumériques à Ixelles)
Shameh (B) : Closer et Balkanik
Jeune artiste visuelle basée à Bruxelles, Shameh invente un personnage
intriguant et sensuel qu’elle incarne elle même et qu’elle
met en scène dans ces clips rythmés entre clair et obscur. Le
spectateur ne peut rentrer en connexion avec le travail de Shameh sans cet univers
sonore -souvent indie électro- qui tient une place prépondérante
et qui s’inscrit comme un prolongement, un double des images. Balkanik
nous plonge dans un Orient à la fois proche et mystique tandis que Closer
met en scène un personnage qui se débat dans son propre cocon
entre extase et contrainte… (durée : 20’) Musique : flint
Glass (Closer) et Kub (Balkanik)
Vidéographies, 30 ans de vidéo
art
Présentation par Robert Stéphane
Journaliste, ancien directeur de la RTBf et animateur de l’association
Vidéogr@phie(s). Présentation d’un résumé
du fonds d’art vidéo de cette émission de télévision
consacrée à la création vidéo produite par la RTBf-Liège.
Parmi les dizaines d’artistes belges et internationaux qui y ont participé
: les frères Dardenne Bill Viola, Nam June Paik, Marina Abramovich, Laurie
Anderson, Peter Campus, Antonio Muntadas, Fred Forest, Chantal Akerman, Thierry
De Mey, Jacques Lizène, Jacques Charlier, Jacques-Louis Nyst,... et bien
d’autres artistes visuels et pionniers du vidéo art encore pertinents
à l’ère numérique.
Vidéographie c’est 130 émissions de télévision
de 1976 à 1986, produites par le Centre RTBf-Liège et diffusées
sur le chaîne publique belge francophone. Cette émission fut une
des rares en Europe à programmer de manière systématique
des oeuvres d’art vidéo d’artistes internationaux. Devenue
une référence dans le monde de l’art vidéo, elle
portait aussi sa reflexion sur la télévision, l’interactivité,
les rapports art-télévision (musique, peinture, cinéma...).
Vidéogr@phie(s) est une association basée à Liège
et constituée de critiques d’art, de directeurs d’institutions
culturelles. Elle fait vivre ce fonds qui fête cette année ses
30 ans et organise à cette occasion 3 jours de projections et de rencontres
autour de l’art vidéo au Palais des Congrès et au Musée
d’Art Moderne et Contemporain de Liège (dans le cadre des Transnumériques).
Consultation et présentation d’œuvres multimédia
Hybridoma (B) : Au-delà du
caniche
Présenté par Roger Burton, attaché culturel de la Commune
d’Ixelles, coproducteur du projet avec Transcultures, qui présentera
également brièvement les activités d’AV Ixelles,
programme de projets audio-visuels et multimédia développé
par le service culturel d’Ixelles et ses partenaires. Au-delà du
caniche est un ensemble de témoignages vidéos sur le «bio-art».
A ce jour, 32 individus de tous horizons ont livré leurs commentaires
suite à la confrontation de 12 oeuvres contemporaines. Le point commun
entre ces oeuvres choisies est leur intérêt pour la manipulation
du vivant. Au-delà du caniche est un projet multimédia évolutif
lancé par le festival des arts électroniques Netd@ys Wallonie-Bruxelles
en 2002. Aujourd’hui il consiste en un site interactif (350 séquences
vidéo tirées des 32 interviews et de la documentation sur le bio-artaperçu
historique, info sur les artistes, liens) et une création vidéo
: vidéo de 15’ qui accompagnait l’installation et qui a été
conçue à l’occasion du vernissage. Les interviews se sont
déroulées à Bruxelles. Ces interviews sont de durée
variable (entre 20’ et 60’) et sont fi lmées selon une prise
de vue unifi ée. Ils ne suivent pas un questionnaire fixe, mais se veulent
des entretiens débat axés librement autour de : une sélection
d’œuvres considérées comme signifiantes par l’intervenant
; quelques thèmes-clés soulevés en cours de discussion,
parfois évoqués à travers diverses citations d’artistes,
d’auteurs et de journalistes. Les 350 séquences de vidéo
totalisent 3 heures de bande continue, elles se consultent par artiste, thème
ou témoin. Il y a également moyen de croiser ces critères.
METAmorphoZ (DVD) présenté
par Valérie Cordy et Natalie De Mello (Belgique)initiatrice du collectif
METAmorphoZ.
(Prix Multimédia de la Communauté française) + performance
multimédia solo Wired Dreams de Valérie Cordy (création)
(durée: 30 min).
Wired Dreams est un projet de performance multimédia solo évolutif
initié par Valérie Cordy lors d’un voyage aux Philippines
et en Corée du sud en 2006. En scène, une femme seule devant son
ordinateur. Simplement seule, sans doute chez elle, tard la nuit, elle écrit
et son ordinateur semble être le seul compagnon de ses rêves, aspirations
et questions… Wire Dreams met en scène avec un certain humour,
le processus de pensée d’une personne communicante en ce début
de 21ème siècle et le rend visible au travers de son rapport à
la machine.
Production : Cie Le Cri avec le soutien de Transcultures
Diplômée en théâtre de l’INSAS (Bruxelles),
Valérie Cordy compte de nombreuses réalisations, écritures
et mises en scène (notamment avec Edward Bond) depuis 1993, dont un spectacle-performance
multimédia « Métamorphoses » pour le festival Via
du Manège, dernière étape d’un processus évolutif
de théâtre multimédia à géométrie variable
conçu par le collectif METAmorphoZ (plasticienne, musicien, danseuse,
informaticien, metteur en scène), la création de « Diotime
et les lions » d’Henry Bauchau au festival d’Avignon. Elle
a réalisé récemment la mise en scène de «
La Terreur » d’Alain Cofi no Gomez en 2006 et continue parallèlement
une étape de recherche post METAmorphoZ en incorporant les dispositifs
multimédia (dans laquelle s’inscrit la tournée de la performance
solo multimédia Wired Dreams en Corée et en Chine en 2006).