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Présentation du DVD Prescription + Concert
Christophe Bailleau avec la participation de Julie Maréchal

Jeudi 06 novembre à 20h00 @ Frigo

La pause - 4'16'' – 2002
Des éléments d'origines diverses sont mis ensemble, pour montrer finalement une cohérence non attendue. Chaque moment observé correspond à un moment mort, avant ou après une action. Des actions qui ne se reproduisent jamais. L'ensemble est un poème qui penche sous le poids de la solitude, de l'absurdité.

Inconsolable - 4'37'' – 2003
Inconsolable nous prend là où 'La pause' nous avait laissé, mais dans une ambiance plus sombre. Une fausse fiction, que l'on peut voir comme la transcription des pensées d'un personnage, coincé entre quatre murs, proche de la mort. Son désespoir lui permet de rêver à une fin meilleure.

Sérotones - 8'03'' – 2005
Sérotones est une suite de séquences faites de lumière et de pulsions qui cherchent à activer la sérotonine (le neuro-transmetteur qui module l'humeur). Chaque jour, nous sommes animés par des lumières énergétiques, mais aussi nuisibles, voire polluantes; à chacun donc de trouver la forme et l'intensité qui lui convient.
Production : Transcultures

Pilule - 3'09'' – 2006
À partir de "hologram city", morceau instrumental organique de Dania Shapes, Christophe Bailleau a élaboré une petite chorégraphie abstraite et colorée.
Production : Transcultures

Le va et vient - 8'02'' – 2007
Un aller-retour entre ce que l'on voit et ce que l'on perçoit ; une porte ouverte sur le rêve, un retour vers le futur de avec peu de moyen en somme.

 

      Sensible au pouvoir de la photographie, Christophe Bailleau enregistre principalement en plan fixe, de longs plans-séquences. Chaque fragment peut ainsi être considéré comme un segment distinctif et singulier, lisible pour lui-même, comme un mot isolé, en dehors de toute phrase.

      Christophe Bailleau retient du quotidien des moments ordinaires, des choses simples, des instants fugaces, des traces. Il met en scène le vide et l'absence, le temps qui passe.

      Ses vidéos ne possèdent pas de structure narrative logique. Elles obéissent aux règles d'un langage purement poétique, à une forme de construction libre organisée par un montage/collage fait d'analogies et de ressemblances.

      Pour Mons, il nous invite à pénétrer dans son univers. Travaillant à partir de fragments visuels extraits de certaines de ces vidéos, il en propose un montage inédit. Cette composition visuelle sert de guide à l’environnement musical électronique et acoustique, improvisé en direct par Christophe Bailleau.

      De cette association naît une émotion irrationnelle, un indéfinissable sentiment ; celui peut-être, d'une irrémédiable perte (titre d'une de ses vidéos), cruelle et douce, nostalgique et gaie, comme la vie elle-même.