Antoine Defoort


      Après un micro-parcours universitaire chaotique, j’ai commencé des études d’art au travers de diverses institutions françaises et je me retrouve maintenant titulaire du Prestigieux Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique Agréé Par Le Ministére De La Culture Et De La Communication, le fameux DNSEP, que j’ai eu en 2004 dans mon école qui s’appelait l’ERSEP à Tourcoing, qu’avec les copains pour rigoler on appelait l’ERPES.

      Au cours de ces études je me suis progressivement rendu compte que la performance d’art contemporain était le contenant idéal pour stocker toute sorte de contenus hétéroclites, et ça tombait bien puisque l’hétéroclicité était un de mes dadas, qui était par ailleurs une de mes références.

      C’est un travail qui vise à établir des connexions. Des connexions de formes, de sens, de médiums, de matériaux. On pourrait dire que ce sont des collections de connexions. C’est-à-dire, si vous voulez, des collexions.

      Les ratés et les approximations sont ajustés avec soin et dessinent une ligne esthétique singulière.

      J’ai beau maintenant faire des spectacles ou être invité dans des festivals de danse, je revendique toujours le fait d’être plasticien, d’avoir une démarche et de proposer une grille de lecture qui relève de l’art plastique.

      J’ai un plan B en cas d’échec de ma carrière artistique, mais je ne vous le dirais pas, parce que si ça rate aussi, c’est nul.